La Librairie du Tramway

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Préparez vos grimoires, glyphes et incantations !

Nous vous attendons nombreux·ses à la librairie, samedi 29 février à 14h30, pour un Sabbat un peu spécial…

Jack Parker & Diglee
Illustration de Diglee (Pygmalion)

Taous Merakchi alias Jack Parker et Diglee seront parmi nous pour parler de Witch, please. Grimoire de sorcellerie moderne, un ouvrage écrit par la première, illustré par la seconde et publié aux éditions Pygmalion, qui nous livre les arcanes d’une pratique de la magie en accord avec son temps.

La discussion sera suivie d’une séance de dédicace.

Alors, à vos pentacles !

L’inscription est recommandée, par téléphone, mail ou à la boutique.

 

Et quelques mots sur le livre…

Witch, please

 

Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire, aujourd’hui, d’être une sorcière ?

Une régression dans l’imaginaire de l’enfance, dans des superstitions d’un autre temps ?

Et si pratiquer la sorcellerie était plutôt une manière de s’inscrire dans une filiation spirituelle et magique pour développer sa propre puissance d’agir ?

On assiste, aujourd’hui, à un retour en force de cette figure – fascinante autant que honnie, persécutée à travers l’histoire : outre les mouvements qui se revendiquent de la culture Wicca (ou d’autres), elle triomphe dans la littérature jeunesse, est revendiquée par des mouvements féministes et écoféministes, inspire les écrivain·e·s et même les chercheur·se·s en sciences humaines !

Witch, please n’est cependant ni un essai, ni un livre de développement personnel tendance new age : Jack Parker prend son sujet au pied de la lettre, puisqu’il s’agit très concrètement d’un manuel de sorcellerie ! Véritable bréviaire pour sorcières d’aujourd’hui, il s’adresse à toutes celles (et tous ceux) qui voudraient s’initier ou approfondir leur pratique : vous y apprendrez ainsi comment vous équiper, comment préparer rituels et potions ou faire votre thème astral, et vous y trouverez une foule d’informations sur les symboles, traditions, rites, etc. propres à alimenter votre exercice de la sorcellerie.

Mais plus que tout, on y apprend à trouver sa propre manière de faire  : Jack Parker donne des clefs, mais ne prétend jamais imposer une vision, encore moins une norme. Si elle se réfère à des traditions comme la Wicca, elle incite bientôt sa lectrice (ou son lecteur) à faire ses propres expériences, à cheminer à son rythme et selon ses inclinations personnelles, dans la multitude de voies possibles vers la magie et l’occulte.

Ce sont sans doute les maîtres mots de l’ouvrage : la liberté d’esprit et le respect, de soi-même comme des autres. Si elle ne remet pas en question l’intérêt à se réunir entre praticien·ne·s, Jack Parker plaide aussi pour un usage personnel et très subjectif de la magie, qui s’appréhende à l’échelle de soi-même et de la place qu’on occupe dans l’univers. D’ailleurs, l’autrice n’hésite pas à livrer beaucoup d’elle-même au fil des différents chapitres, témoignant de son expérience personnelle. Cette connivence qu’elle instaure avec nous rend la lecture d’autant plus plaisante.

Les belles illustrations de Diglee épousent parfaitement cet esprit, et rythment la lecture en rendant compte du caractère intime et secret des rituels. D’ailleurs, l’objet-livre en lui-même est à la fois très beau et agréable à consulter, avec sa couverture cartonnée, ses dorures et ses tons violets.

Witch, please est un grimoire qui initie sans contraindre, guide sans enfermer. Sa lecture est réjouissante, car il nous invite, adultes, à cultiver une part d’imagination que nous tenons de l’enfance, une faculté à « jouer le jeu ». C’est-à-dire prendre des histoires, des rôles et des symboles très au sérieux, y adhérer pleinement, leur donnant ainsi une consistance, et donc un pouvoir, réels. Il s’adresse aussi à notre créativité, au pur plaisir d’inventer ou de composer des choses à partir de listes d’ingrédients et d’éléments, ou encore de s’identifier à des éléments, des esprits, des astres.

Avec un mélange bienvenu de sensibilité, d’humour et d’intelligence, il nous invite ainsi à reconnaître une part d’irrationnel, en nous-même comme dans le monde.

Et tant qu’à la reconnaître, pourquoi ne pas y puiser de la force ?

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