Iacopo est notaire, et Dieu sait que l’on peut dire des choses sur ces gens-là. Mais Iacopo est également fils de notaire, et les choses se corsent lorsque son père, sentant sa fin proche, le convoque dans la chambre qu’il a décidé de ne plus quitter après la mort de sa femme. Ce vieil homme considéré avec respect dans son village italien (c’est un notable après tout) va lui révéler un secret. Iacopo, notre héros, découvre, sidéré, l’existence de ses 52 frères et sœurs. A lui de les retrouver, histoire d’alléger la conscience (croit-il) de son père, et de régler les éventuels problèmes de succession. Devant tant de vitalité – ces enfants sont tous issus de mère différentes, exerçant le plus vieux métier du monde dans le quartier de Ferrare – Iacopo voit son monde vaciller. Dénouant sa cravate, geste rare dans ce milieu, Iacopo partira à la rencontre du monde, redécouvrira l’amour, sur les traces de celui qu’il croyait connaître. Le plus bel héritage ne sera alors pas celui qu’on croit, car l’important, c’est de vivre.