Sarah Thornhill est la petite dernière d’une famille de six enfants, ce qui lui vaut le surnom (qu’elle déteste) de Dolly. Loin d’être une « petite poupée », Sarah arpente d’un pas résolu et aventurier les abords du fleuve Hawkesbury où elle grandit. Son père William est un ancien bagnard qui a acheté sa propre terre et monté une entreprise de transport fluvial après avoir purgé sa peine. Sarah grandit au rythme des allées et venues de son grand-frère Will et son meilleur ami Jack Langland, qui gagnent leur vie en allant chasser le phoque en Nouvelle-Zélande. La vie de la famille bascule lorsque Will périt dans un naufrage et qu’on découvre qu’il était marié à une maori et avait eu avec elle une fille. Le patriarche William va alors vouloir récupérer sa petite-fille coûte que coûte, quitte à l’arracher à ses racines. Le drame familial s’accentue lorsque William refuse la main de Sarah à Jack Langland, sous prétexte que la mère de ce dernier était aborigène et qu’il espère « mieux » pour sa fille.
Cette saga familiale dans l’Australie du XIXe siècle est diablement addictive, tant on s’attache à cette gamine intrépide qui deviendra une jeune femme forte et, finalement, apaisée.