Tapi au fond d’un trou qu’il a lui-même creusé, un garçon attend que les villageois arrêtent de le chercher pour quitter l’oliveraie dans laquelle il s’est caché. Il s’enfuit alors dans la plaine et rencontre un vieux berger, qui partage son repas avec lui sans lui poser de questions. Après que le garçon meurt quasiment de soif et d’insolation, le vieux l’accepte tacitement comme compagnon d’infortune. Ils sillonnent ensemble un paysage désertique avec pour seule compagnie un chien, un âne et quelques chèvres rachitiques, dans une Espagne frappée par la sécheresse. Mais un homme, l’alguazil, est toujours à la recherche du garçon, et il n’est pas près d’abandonner…
Un premier roman qui prend aux tripes, servi par une langue absolument splendide, dans lequel la violence des éléments va de pair avec celle des hommes.