Treize nouvelles, treize personnages féminins, une toile dépeignant la place des femmes dans la société mexicaine. D’un postulat pouvant paraître désespéré, tant le Mexique est « un énorme monstre qui dévore les femmes », l’autrice nous embarque aux côtés de personnages rageuses, parfois décalées, dégageant toutes d’une manière ou d’une autre une certaine puissance. Un genre de 2666 à la sauce Despentes. Il n’y a pas de meilleure citation que celle mise en avant par l’éditeur pour décrire la démarche de ce livre : « la vie est une chienne, c’est pour ça qu’il faut ruer dans les brancards ».