On y parle de solitude, de deuil, comme souvent chez l’auteur. Mais aussi d’amour, d’amitié, de sexe, de musique, d’urbanisme et de complot ; et puis de cette fameuse crue centennale. Dans un appartement parisien, on est au bout du monde. Entre monde intérieur et monde réel difficile de faire la distinction. On se joue de nous, on nous mène par le bout du nez. Est-ce de l’auto-fiction, un récit kafkaïen ou de l’anticipation ? Trois romans pour le prix d’un ? Finalement rien de tout cela. C’est un grand livre servi par une écriture extraordinaire et sobre à la fois. Forest nous fait courir et on adore cela !