« Toutes les familles heureuses se ressemblent, les malheureuses le font chacune à leur façon. »
Mais qu’en est-il lorsque plus aucune famille ne subsiste ?
June a tout perdu un matin, sa fille sur le point de se marier, son gendre, son ex-mari et même son fiancé, tous emportés dans un terrible incendie. Plutôt que d’affronter le vide et les nombreuses condoléances des habitants, cette dernière quitte la ville, sans but précis excepté peut être, celui de la résilience.
Dans ce roman choral, Bill Clegg ne se contente pas de brosser le portrait d’une femme à qui l’on a tout enlevé, il évoque tous les laissés pour compte, meurtris par la vie. Chaque personnage apportant sa pierre à l’édifice, montrant ainsi la complexité des rapports familiaux, ce qui la construit et la défait.