Antonio Moresco frappait fort lors de son précédent récit « La petite lumière », il confirme son talent avec cette merveilleuse fable sur fond de misère sociale. Deux personnages, un vieux clochard, et une jeune femme, se rencontrent et nous laissent croire que l’amour peut être plus fort que les conventions sociales. L’auteur se joue de la réalité et réécrit la belle et la bête. Mais est-ce un rêve ? Le lecteur ainsi que nos héros ne cesseront de se le demander.
Un récit onirique donc, aucuns noms, aucuns lieux dans ce texte intemporel, à la limite du merveilleux. Une écriture forte, rappelant les meilleures heures de Monsieur De Luca. Décidément, la fable sociale est italienne.