Frédéric Roux est boxeur. Avec lui, on ne peut utiliser le passé car, s’il ne monte plus sur le ring, il reste un pugiliste dans l’âme. Il aime également la littérature et l’art et, fait remarquable, il marie ses trois passions pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, le sujet pourrait effrayer plus d’un(e) lecteur(trice), mais le prix France Culture/Télérama pour son précédent roman Alias Ali (que votre libraire vous avait déjà chaudement recommandé) devrait rassurer les plus courageux(ses) d’entre vous. La classe et les vertus, c’est l’opposition de deux styles, deux boxeurs, deux écoles, celle du style et celle « à la dur » ; opposition que l’on peut d’ailleurs retrouver dans d’autres arts (puisque la boxe en est un). La classe et les vertus, c’est un combat mythique entre deux boxeurs qui aujourd’hui encore déchaîne les passions quant à son résultat. La classe et les vertus, c’est un livre digne de London, Hemingway et tous les autres romanciers qui ont aimé ce noble sport. La classe et les vertus, c’est la classe.