Henri voulait être tambour dans la grande armée napoléonienne, mais il est recruté en tant qu’aide-cuisinier. Il se voit alors confier la préparation de la volaille, dont l’empereur raffole, « lui qui n’aimait personne hormis Joséphine et qui l’aimait comme il aimait la volaille ». Bien que le chef cuisinier le prenne tout de suite en grippe, Henri se fera rapidement des amis, d’abord le nain palefrenier Domino, puis Patrick, un curé irlandais défroqué à l’oeil magique. Vilanelle, quant à elle, vit à Venise et travaille dans un casino. Ne faisant qu’un avec l’atmosphère carnavalesque de la ville où elle est née, la jeune fille aime se travestir. Cela lui vaut malheureusement quelques mésaventures sur le plan amoureux, et aura pour fâcheuse conséquence de lui faire perdre son coeur. Lorsque Henri la rencontre, il n’aura donc qu’une idée en tête : l’aider à le retrouver. Comme vous l’aurez compris, lorsque Jeanette Winterson se met au roman historique, cela donne un texte pour le moins original et inattendu !