Ce serait comme un mélange de Mucha et de Van Gogh, sur fond de mythologie grecque mais au XXe siècle. Suite à cette description digne de Twitter, vous vous sentez perdus, surtout que l’on parle d’une bande dessinée. Pourtant tout est simple. Eustis, satyre dans tous les sens du terme, s’est perdu. Le cortège dionysiaque était là, et pfuiittt ! disparu le cortège ! Une histoire de nymphe, Artémis (qui ne rigole pas) passait par là, et le voilà parti pour un exil de 25 siècles loin de ses amis. Lecteur, nous le retrouvons, oracle alcoolique, dans une sombre banlieue, mais sur le chemin d’une possible repentance. C’est beau, mais c’est beau ! Et c’est bien.