Dans ce roman publié en 1949, le projet fou de pacifier l’humanité en la rassemblant entièrement dans la mégalopole de New-York fait fureur. Il convainc partout dans le monde et donne des sueurs froides aux dirigeants des grandes puissances (qui auraient préféré que soit choisi Paris, Londres ou encore Tokyo, en fonction).
Dans le plus grand immeuble-monde de la ville, d’une taille incomparable, est né, a grandi, et vit un honnête homme vivant une vie tranquille à une exception près : le tourment de n’être jamais sorti de son building ! Rien de plus normal dans cette société nouvelle, mais il a le rêve saugrenu de respirer l’air marin et de voir du pays (ce qui est fortement déconseillé vous en conviendrez). De plans foireux en stratagèmes désespérés, voici la quête de son existence.
Une contre-utopie réjouissante, rappelant aussi bien Kafka que Ballard. Une belle redécouverte que nous offre l’Arbre Vengeur.