Je crois que j’ai laissé un petit bout de mon cœur dans ce livre.

Trois histoires, trois temporalités.

Dans le Londres de Dickens, dans les bas fonds de cette ville, on suit un gamin des rues, né dans les égouts : Arthur roi des égouts. Cet enfant, à la mémoire extraordinaire, va avoir un destin hors du commun et se passionner pour Gilgamesh. Il va ainsi se lancer dans la traduction de tablettes, retrouvées en Mésopotamie et exposées au British Museum.

En 2018, Zaleekhah, jeune femme hydrologue, passionnée par ce qu’on appelle la théorie de la mémoire de l’eau, se trouve à la croisée des chemins et vient de s’installer sur une péniche pour fuir un mariage malheureux.

2014, Naryn, fillette yézidie, doit être baptiser au bord du Tigre. Chassée de son village avec sa grand-mère, nous allons suivre, à travers leur périple, la façon dont cette minorité religieuse sera impitoyablement décimée par Daech.

Trois histoires comme trois pièces d’un puzzle, qui s’imbriquent pour se retrouver et se répondre. C’est magnifique, c’est beau à pleurer, bref c’est de la Littérature avec un grand L. !