« Je m’appelle Freedom Oliver et j’ai tué ma fille », c’est par ces mots terribles que s’ouvre ce polar magistral.
Freedom Oliver s’appelle en réalité Vanessa Delaney, elle est alcoolique, entend des voix et est complètement paumée. Cela fait 18 ans qu’elle vit sous protection du FBI, cela fait 18 ans qu’elle a été obligée d’abandonner ses enfants et qu’elle vit dans la crainte de représailles de la part de la famille de son mari décédé.
Grâce aux réseaux sociaux, elle suit la vie de ses enfants, et c’est ainsi qu’elle apprend la disparition de sa fille.
Pour la première fois depuis longtemps, elle va décider de relever la tête, de prendre son destin en main et de retrouver sa fille.
A travers le destin de Freedom Oliver, Jax Miller dresse le portrait d’une Amérique qui fait peur, celle des « White Trash » la population blanche pauvre, marginale, des laissés pour compte victimes de la crise, des prédicateurs fanatiques. Le roman oscille en permanence entre lumière et désespoir, entre rédemption et ténèbres.
On ne peut s’empêcher de se dire que si le bien est représenté par une femme comme Freedom Oliver qu’en est-il du mal?
Un grand polar et de la grande littérature tout simplement.