Dans le cadre du Festival Belles Latinas, ce sont deux auteurs chiliens des éditions L’atelier du tilde qui sont présents à Lyon cette année. La librairie du Tramway accueillera Diego Vargas Gaete (L’Extinction des coléoptères) et Jaime Casas (Le Maquilleur de cadavres), pour un dialogue riche d’échanges sur le renouveau de la littérature chilienne, en présence de l’éditeur.

Tous deux inscrivent leurs récits dans le sud du Chili, en Patagonie et Araucanie, et élaborent une écriture imprégnée d’une ruralité solitaire, voire sauvage. Le Maquilleur de cadavres relate l’extraordinaire destin de Pancho Veloso, double de Jean-Baptiste Grenouille, jeune homme doté d’un talent singulier, qui va bouleverser sa vie. L’Extinction des coléoptères retrace l’histoire étonnante et trouble d’une famille d’immigrés allemands après la Deuxième Guerre mondiale, à travers le regard de Silvana Kunz-Kienzler. Chacun de ces récits s’inscrivent à la marge du réalisme littéraire occidental. Mais peut-on encore parler de réalisme magique ?

JAIME CASAS (1949) a été employé au Ministère de l’Agriculture sous le gouvernement Allende (1971-1973), il a été détenu puis a vécu clandestinement sous la dictature. Il a construit patiemment et silencieusement une profonde oeuvre littéraire qui l’inscrit dans le panorama des écrivains chiliens contemporains les plus talentueux.

DIEGO VARGAS GAETE (1975) est né à Temuco (Chili). Il a obtenu plusieurs bourses du Consejo Nacional de Cultura y Artes du Chili. Il figure au Top 20 des auteurs les mieux vendus dans le classement Eterna Cadencia (Buenos Aires), et au Top 30 des meilleurs auteurs étrangers publiés en Argentine au classement Libros Elegidos.