Autrice, journaliste et réalisatrice, Ovidie est une figure féministe incontournable. Avec ce nouveau texte « La chair est triste hélas », elle nous livre ce qui l’a conduit à sortir de la sexualité. Dans ces œuvres diverses, elle s’intéresse à notre rapport au corps et à la sexualité de manière universelle et tout public. Cette rencontre du vendredi 31 mars à 19h sera l’occasion de parler des thématiques qui lui tiennent à cœur.
« Ce texte n’est ni un essai, ni un manifeste. Il n’est en rien une leçon de féminisme ni un projet de société. (…) Je l’ai pensé comme une série d’uppercuts dans le vide, une gesticulation vaine, les babines retroussées d’un animal blessé qu’on n’ose aider à se redresser. Il est un vernis qui craquelle si on le gratte trop fort et qui laisse apparaître ma laideur et celle des autres, celle qu’on ne peut pas voir. Il est tout ce que je ne peux dire, tout ce que je m’interdis de verbaliser de peur que mes mots dépassent ma pensée. »
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