« L’art est comme la guerre, si votre objectif est de rester en vie, si vous pouvez accepter la défaite, très probablement vous vous enfuirez. Mais si vous êtes prêt à mourir, alors vous connaitrez la victoire. »
Après 23 ans de vie commune, Aram le peintre et Arous la danseuse semblent être arrivés au bout de leur amour. Alors qu’ils atteignent la frontière, ce n’est pourtant pas leur passion retrouvée qu’ils prennent dans leurs bras, mais les corps sans vie d’un jeune garçon et d’une jeune fille, respectivement arménien et azerbaïdjanaise. Que font ces deux enfants de patries ennemies côte à côte ? Quelle est leur histoire ?
Hovik Afyan nous conte l’absurdité de la guerre du Haut-Karabakh, tandis que se dessine sous nos yeux horrifiés le grand tableau des destinées de ce roman, à la narration plurielle et dans lequel on retient son souffle.
C’est un court récit mais un très grand texte que signe l’auteur arménien, en interrogeant l’humain dans le chaos de la guerre. Et s’il ne nous restait alors que l’art ?
Roman historique, mais aussi roman d’amour et de passion artistiques : ce livre bouleversant vous marquera et vous serrera le cœur longtemps encore après sa lecture !