En lisant ce livre, vous entrez dans une bulle au charme indéniable. J’avais beau déjà connaître l’histoire, si simple lorsqu’on la résume, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me capture et me captive à ce point.
Sur l’île de Tenerife (Espagne) en juin 1964, Louise et Nathan se rencontrent d’abord de manière formelle, puis cordiale, puis amicale… et je tairai la suite, car il ne faut rien chercher à deviner, ce n’est pas là l’intérêt de ce roman.
Non, son intérêt et son charme résident dans son rythme posé, presque lent, qui diffuse un calme apaisant ; dans la profondeur et la délicatesse des états d’âmes des personnages ; dans l’attention extraordinaire portée aux sensations et au décor lui-même.
On visite Tenerife avec Louise en Nathan, on assiste à leur rapprochement, à leur conscience grandissante l’un de l’autre.
Ce n’est pas un livre qu’on peut lire vite, ce serait gâcher son plaisir. En à peine 170 pages, Ghislaine Dunant crée un temps pleinement vécu, et c’est rare.