Nous sommes en Colombie il y a une dizaine d’années, et le narrateur est un philologue réputé qui vient d’obtenir un prix pour un de ses ouvrages. Grâce à cet argent nouvellement acquis, il peut enfin acheter cette étonnante maison à Bogotá qui le fascinait lorsqu’il était enfant et qu’il convoite depuis des années. Il s’y installe avec sa vieille tante malade, ancienne avocate militante de gauche à l’époque de la dictature et de la guérilla avec les FARC. L’auteur fait de chaque pièce de cette maison un chapitre, chaque chapitre un prétexte pour se souvenir du passé et nous raconter sa vie ; orphelin très jeune, il a été adopté par sa tante, a voyagé avec elle aux quatre coins de la planète. Il redécouvre la capitale colombienne après de nombreuses années, et en visite les bas-fonds (d’une fête nazie à des orgies plus ou moins recommandables) pour nous en faire un rapport érudit, philosophique et linguistique jusqu’à une fin surprenante où un lourd secret est dévoilé.
Santiago Gamboa confirme son talent littéraire avec ce texte original entre autobiographie et roman !