On la savait amoureuse de musique de la Renaissance, on la découvre amatrice d’art en général. Après un premier roman chez Sabine Wespieser qui nous avait éblouis, Rêves oubliés, Léonor de Récondo nous ravit à nouveau avec ce roman dont la figure tutélaire Michelangelo n’est qu’un prétexte pour aborder la création artistique. Des mains en or et un caractère de cochon, voire de chien, selon l’auteure, son Michelangelo, entourés de personnages tous plus attachants les uns que les autres, viendra chercher certaines réponses à ses questions dans les carrières de marbre à un moment charnière de sa vie. Une écriture qui coule comme le ciseau du sculpteur.