Dans un univers de cartoon comparable au Toonville de Qui veut la peau de Roger Rabbit, l’heure de gloire puis la descente aux enfers de Clocki, star des programmes pour enfants. Au sommet de sa célébrité, il aura même droit à un parc d’attraction, Clockiland, qui tombera petit à petit dans l’abandon parallèlement à la déchéance de Clocki, devenant has-been et alcoolique.
Une bande-dessinée qui déborde de créativité et de passion pour son univers de cartoon malade. L’auteur réussit super bien le contraste entre l’ambiance pulp et colorée de son monde et un récit plus sombre grâce à une colorimétrie particulière, pas tant flashy que terne.
Avec Clocki, peu de chance de passer un mauvais quart d’heure !