Qui se souvient du scandaleux règne d’Héliogabale, cet Imperator qui se fit Impératrice et qui imposa à Rome la fière à la fois ses racines syriennes et son mysticisme débridé ?
Pas grand monde, et il y a une raison à cela.
Au IIIe après J.-C., dans une Rome en mal de succession légitime, le (très) jeune Héliogabale arrive de Syrie imprégné du culte sanglant de Baal, dont il était le grand prêtre. Tout dans son comportement comme dans sa manière de régner scandalise les patriciens et les mœurs romaines. On s’efforcera d’effacer la trace et la mémoire de ces années.
Heureusement pour nous, Guillaume Lebrun ressuscite Héliogabale à sa sauce iconoclaste et nous régale de ses éclats, avec une plume aussi flamboyante que ses personnages !