Il est de ces instants où l’on voudrait que le temps s’arrête. Il est de ces livres qui vous happent et vous ensorcellent. Acquanera de Valentina d’Urbano est de ceux-ci.
Dix ans que Fortuna a quitté son village du nord de l’Italie, dix ans qu’elle a rompu tous liens avec sa mère. La découverte des restes d’un corps, sans doute celui de sa meilleure amie disparue, la force à revenir et à faire face à son étrange histoire familiale.
Fortuna est la descendante d’une lignée de femmes, des femmes solitaires, isolées au sein de leur village. « Ce sont des sorcières » murmure-t-on, « elles ont des pouvoirs ». Fortuna a été élevée par sa grand-mère, rejetée par sa mère qui vit au bord des eaux noires du lac, avec les morts. Fortuna a toujours espéré que sa mère, un jour, la prenne dans ses bras, lui murmure des mots doux, mais rien de tout cela n’est arrivé.
Son retour va l’obliger à se replonger dans son enfance et à se confronter à ses origines.
Un magnifique roman sur la transmission, l’amour, la résilience, écrit dans une langue poétique et envoûtante.