Camille est une jeune fille de 16 ans, vive, enjouée, une délicieuse « emmerdeuse ». Camille est jeune, elle a la vie devant elle.
Le 19 décembre 2013, elle rentre du lycée avec une légère fièvre; pas de quoi s’alarmer pour le corps médical, c’est la grippe. La fièvre augmente et les douleurs apparaissent mais c’est toujours la même réponse: avec du Doliprane, cela ira mieux. Le 23 décembre, Camille meurt.
Sophie Daull , sa mère, comédienne de théâtre, a choisi les mots pour accoucher de sa peine, pour écrire l’indicible. Elle a choisi le papier pour apprivoiser son deuil et continuer à faire, encore un peu, vivre sa fille, la raconter, la sublimer. Aucun pathos, juste de l’émotion à l’état brut, et de l’humour qui surgit de-ci, de-là car le rire était le ciment de la relation entre la mère et sa fille.
Ce texte est une déflagration, un cri d’amour d’une beauté renversante dont vous ne sortirez pas indemne.