Le temps d’un weekend, j’ai vécu avec les loups dans les Highlands en Écosse; j’ai été happée par leur force, leur intelligence et par leur communion parfaite avec la nature environnante. A la lecture de ce roman , j’ai compris que réintroduire un animal sauvage dans un écosystème n’était pas juste profitable à cet animal, mais bénéficiait à l’ensemble de la nature et favorisait la biodiversité. « Je pleure encore la beauté du monde » est certes un roman engagé dans la défense de l’environnement mais c’est bien plus que cela. Charlotte McConaghy sait, à très bon escient, tenir le lecteur en haleine, glisser LA dose de suspens. Elle dresse le portrait d’une héroïne, biologiste, cabossée par la vie, cachant plus d’un secret. Inti Flynn, c’est son nom, cristallise en elle nombre de combats féminins que nous portons. Misanthrope, solitaire elle ne trouve un semblant de paix qu’au contact des loups et de sa sœur jumelle, avec qui elle partage un lien plus qu’étrange…
Je n’ai qu’un conseil : lisez ce roman qui va vous ensorceler !!!